Paris-Roubaix Junior : les mots des coureurs !
Pour la première compétition de l’année notre équipe a participé à Paris Roubaix Junior. Cette course mythique longue de 111 km passe par pas moins de 17 secteurs pavés pour un total d’une trentaine de kilomètres de route pavée.
Les coureurs ont vécu de nombreuses émotions durant LA REINE DES CLASSIQUES .
Du stress :
Les courses à pavés sont spéciales il y a un mélange de forte excitation de tension :
“le stress est plus important car chaque coureur appréhende le moment où l’on va poser nos roues sur le premier secteur et du coup les 30 premiers km sont plus nerveux et rapides car tout le monde est impatient et veut être devant.” Théo Thomas
“L’excitation au départ puis après il fallait vite être concentré car ça frottait beaucoup et quand on arrive sur le premier secteur on se dit ça y est c’est parti ça commence” Axel Laurance
De nombreux éléments incontrôlables font que les coureurs ne savent même pas s’ils seront au vélodrome quelques heures après être parti de Saint Amand les Eaux :
“il faut passer à travers les ennuis mécaniques et les chutes ce qui rend la course stressante avec de la nervosité dans le Peloton” Florian Richard
“La pression n’est pas la même que d’habitude… Tu sais que tu prends le départ mais tu ne sais pas si tu seras à l’arrivée” Baptiste Vadic
“avec des secteurs pavés qui crées une grande pression chez les coureur à cause des crevaisons et des chutes” Colin Jacquemin
Dépassement de soi :
Réputée pour être une course très exigeante, les coureurs étaient prêt à se dépasser :
“dans la tête tu t’accroches le plus possible car tu sais que tout le monde a mal et que c’est celui qui résiste le plus longtemps qui sera devant » Axel Laurance
“il faut être fort physiquement et techniquement[…] le genre de course qu’on ne fait pas tous les jours, qui forge le caractère.” Théo Thomas
Une course à part :
“elle est la plus belle! “ Baptiste Vadic
“Après cette course on a l’impression que toutes les autres courses sont bien plus simples.” Hugo Toumire
“Le fait de rouler le même jour que les professionnels et de bénéficier du même dispositif ça en fait une course à part” “L’entrée dans le vélodrome est mythique et donne une sensation de satisfaction et on se dit « j’ai fini Paris Roubaix »” Théo Thomas
“c’est une des rares course ou même si tu n’es plus dans le peloton principal tu as envie de rejoindre le vélodrome pour dire que tu as fini Paris Roubaix […]je pense que la course est très belle et que les spectateurs étaient tous au rendez vous” Colin Jacquemin
Porté par le public :
“le bruit du public sur le secteur te fait oublier tes jambes.” Axel Laurance
“J’ai eu la chance de passer les plus gros secteurs en échappée et j’ai JAMAIS ressenti cette joie sur mon vélo jusqu’à ce jour, j’ai jamais été autant poussé par le public. J’avais les frissons” Hugo Toumire
“[au départ] tu rêves d’une chose : « pouvoir frissonner en entrant sur le vélodrome! “ Baptiste Vadic
Envie de revenir :
Course exigeante, impitoyable. La reine des classiques ne laisse pas de place aux « jours sans ». Malgré tout nos coureurs rêvent d’y retourner :
“c’était mon premier Paris Roubaix comme coureurs et j’espère revenir l’année prochaine avec l’équipe pour essayer de ramener un beau résultat comme cette année on a pu le faire avec Hugo” Florian Richard Andrade
“En tout cas, Paris Roubaix était et restera toujours mon rêve sur le vélo” Hugo Toumire
“Pour moi, pas de frissons sur le vélodrome cette année, j’espère prendre ma revanche l’année prochaine. J’ai trop la rage d’avoir dû monter dans ce terrible bus.” Baptiste Vadic
Bravo à toute l équipe une pensée à mon petit garçon Axel malchanceux mais finit paris Roubaix avec une fracture un vrai guerrier et champion bravo pour ton 1ère Paris Roubaix