Paris Roubaix : Une Course qui se prépare
Paris Roubaix étant une course très particulière de part sa difficulté technique et sa difficulté physique, cela a demandé au staff de préparer la course en amont pour ne pas avoir de mauvaises surprises.
Jacques Raugel, Le Mécano :

“J’ai préparé 30 roues avec des boyaux de 28mm fournies par notre partenaire Michelin. J’ai installé une double guidoline sur les vélos de dépannage et les vélos de compétitions des coureurs ainsi que du scotch à l’intérieur des portes bidons”
Malgré les exigences de la course, il n’a pas ressenti de pression particulière :

“Alexandre (Chenivesse), le manager, avait mis le paquet pour cette course. On a essayé de diminuer au plus les incertitudes.”
Un coup de main très utile :

“Franck Laurance m’a aidé durant tout le week end et m’a partagé son expérience. Nous avons fait un bon binôme, nous étions pas trop de deux mécanos sur cette course ”
Le plus Michelin :
“Alain Delcourt, ingénieur chez Michelin, nous a aidé sur le pression des boyaux en fonction des poids des coureurs et la perte de pression des boyaux au fil de la course. Cela nous a permis d’adopter une pression optimal pour chaque coureur.”
En course :
“ Comme tout était bien préparé, je n’avais pas de stress particulier. Les coureurs et moi-même avions entièrement confiance dans le matériel. Nous avons eu aucun problème mécanique ni de crevaison sur les secteurs pavés.
David Giraud, directeur Sportif sur l’épreuve :

“Pour cette épreuve hors norme, nous avons mis toutes les chances de notre côté. Les vélos ont été superbement préparés, toute la semaines par nos deux mécaniciens. Michelin nous a fourni des boyaux spécifiques pour l’occasion. Lors de la première partie de la reconnaissance, le mercredi, Nous avions choisi de la faire en deux fois pour que les coureurs est le temps d’assimiler techniquement et physiquement ce parcours si particulier. Félix Pouilly, ancien coureur professionnel et local de l’épreuve est venu conseiller les coureurs lors de la seconde partie de la reconnaissance. Durant ce séjour, tout en leur donnant les outils pour qu’ils mémorisent les parcours et ses nombreux pièges, nous avons veillé à occuper les coureurs au maximum pour qu’il ne soient pas focalisé sur l’événement. Tout le monde était particulièrement détendu, staff comme coureurs, La veille au soir de l’épreuve, après le briefing, nous avons fêté comme il se doit, l’anniversaire d’Axel Laurance.“

Étant voiture 18, le directeur sportif et le mécano n’ont pas vu grand chose de la course mais la satisfaction est présente à l’arrivée. Une deuxième place avec Hugo Toumire, une quinzième place avec Théo Thomas, ces derniers très à l’aise sur ce genre de parcours. “Colin Jacquemin et Florian Richard-Andrade ont quant à eux, eu quelques difficultés à frotter. Ils terminent tout de même 26 et 31ème.”
Les coureurs ont été appliqué et impliqué et au final cela paie !
Malgré la satisfaction 2 déceptions :
Axel Laurance “[…]il a chuté violemment à la sortie de Camphin en Pévèle “ Il terminera l’épreuve.
Baptiste Vadic “a crevé en début de course […] Dépanné tardivement par la voiture neutre, il n’a jamais pu rentrer.”
L’équipe sort satisfaite de ce premier week end de course et est prête à revenir l’année prochaine sur les routes de l’enfer du Nord !
Bref, Roubaix est un monument et nous l’avons franchit.
D. Giraud